L'impact du comportement des automobilistes sur la consommation de carburant (Deuxième partie)

Après avoir mené un test sur le sous-gonflage des pneumatiques, Dekra Test Center s'est aussi penché sur l'impact que peut avoir sur la consommation de carburant une conduite dans une ville embouteillée au lieu d'une conduite à des horaires où le trafic est plus fluide (dans la mesure où cela est possible).

01/02/2011
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L'objectif

Ce deuxième test a pour objectif d'évaluer le lien entre la vitesse moyenne en ville et la consommation de carburant. Aussi, il analyse l'impact sur la consommation de carburant lorsque l'automobiliste a une conduite dite “nerveuse” en comparaison à une “éco” conduite.

La méthodologie

L'essai a été réalisé avec trois véhicules différents sur un même parcours dans le centre de Paris (représentant un trajet domicile/travail) à vide et ne transportant aucun passager : il s'agissait d'une petite voiture type citadine 5 portes 1,2 l. essence, d'une moyenne type familiale 5 portes 2,0 l. diesel et d'une grosse type monospace 2,0 l. diesel. Elles ont circulé d'abord à des heures où le trafic était dense puis lorsque le trafic était fluide.Ensuite, un autre essai a été réalisé sur le même parcours, toujours à des horaires de trafic intense puis de trafic fluide, mais les conducteurs ont cette fois-ci adopté deux comportements différents : une conduite économique et une conduite plus nerveuse. Après chaque parcours, les consommations moyennes ont été enregistrées.

Les résultats

Le premier essai montre par exemple qu'une augmentation de la vitesse moyenne en ville de 13 à 17 km/h (soit +29,5 %) lorsque le trafic est fluide entraîne une baisse de la consommation de carburant de 13 % sur le petit véhicule essence (graphique 1) et une baisse de la consommation de 11 % sur le véhicule moyen diesel (graphique 2).
Ainsi, la consommation de carburant baisse lorsque la vitesse moyenne augmente sur le même parcours ville.
Le deuxième essai conclu qu'une conduite nerveuse entraîne une augmentation entre 9 % et 18 % (selon le véhicule) de la consommation de carburant (graphique 3) et à contrario, qu'une éco-conduite permet de réduire la consommation de 50 % par rapport à une conduite nerveuse (graphique 4).

En conclusion : mieux vaut adopter une conduite éco-responsable!

Les résultats de 2 autres tests feront l'objet d'autres publications dans l'Automobiliste. Ils analyseront l'impact du comportement des automobilistes sur la consommation de carburant dans les situations suivantes : vitres ouvertes/climatisation – utilisation de coffre de toit/remorque.









Source : dossier de Presse Groupe Dekra - mai 2010 - Stéphane Parrini

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