Il faut dire que visuellement, on pense assez vite à un SUV. Il est vrai que si l'on compare cette nouvelle DS4 face à l'ancienne, on a tendance à vite oublier cette dernière. Visuellement, nous sommes probablement face à la DS la plus originale depuis… pas mal d'années. L'équipe de design de Thierry Metroz a œuvré autour d'une toute nouvelle plate-forme pour obtenir cette ligne tirant vers le SUV avec des lignes tendues, assez anguleuses et parfaitement proportionnées.
A son bord, la nouvelle DS4 se révèle beaucoup plus sobre que les autres DS. Ce qui interpelle, c'est la planche de bord assez verticale très épurée et la quasi-absence de boutons (notamment si on la compare à une DS9 ou une DS7 Crossback). Nous sommes face à un écran tactile souligné par une barrette de commande de climatisation. La bonne nouvelle, c'est que les commandes de vitres électriques ont été implantées dans les contre-portes (plus logique d'un point de vue ergonomique). Curieusement, cette DS4 fait beaucoup moins dans le « clinquant » que les autres, pourtant la logique voudrait sans doute qu'elle aille plus facilement concurrencer des Audi, BMW et Mercedes sur leurs marchés. D'ailleurs, elle reprend la plupart des technologies de la DS7 Crossback. C'est le cas de la caméra qui lit la route pour adapter la fermeté de la suspension (Mercedes avait inauguré cela sur la précédente Classe S) ou encore de la vision de nuit qui permet d'avertir et de mettre en avant la présence d'un piéton directement dans l'affichage tête haute.
Côté moteurs, une version hybride rechargeable de 225 ch (la même que celle du Peugeot 3008). En moteur thermique, on retrouve le 1,6 litre turbo essence décliné en 180 et 225 ch, ainsi qu'un moteur 3 cylindres de 130 ch. En diesel, une seule proposition de 130 ch.
Le lancement de cette DS4 est prévu pour l'automne.
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